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« A l’école des vétos », sur France.tv : dans les coulisses du campus de Toulouse, la réalité attachante d’un métier qui fait rêver

FRANCE.TV – À LA DEMANDE – SÉRIE DOCUMENTAIRE
Faire avaler un aimant à une vache, envelopper un chat en « burrito », trouver la jugulaire d’un mouton ou calmer un serpent retrouvé dans les toilettes… La réalité protéiforme de l’apprentissage du métier de « véto » dépasse la fiction de nos rêves d’enfants. Qui, en effet, n’a pas un jour rêvé d’être vétérinaire ? Peu se lancent effectivement dans ce cursus passionnant et exigeant.
La voie royale passe alors par les écoles nationales d’Alfort, dans le Val-de-Marne, (dont sont issus 17,5 % des actifs) et de Toulouse (17 %, selon l’Atlas de la profession 2023). C’est sur ce dernier campus qu’a été tourné en immersion A l’école des vétos, dont les six premiers épisodes sont disponibles sur le site France.tv. La série, totalement innovante, devrait rapidement rencontrer son public – à condition qu’il patiente durant le temps trop long des publicités en ligne.
Pendant une année, les caméras ont suivi une quinzaine d’étudiants, telles Emma, en sixième et dernière année, et Justine, en cinquième année et « jobiste », c’est-à-dire employée à l’école – en l’occurrence au biberonnage des chiots. Marine, en troisième année, habite l’école avec son chien et l’entraîne à l’agility (saut d’obstacles) pendant son peu de temps libre.
A l’issue de leurs études, 84 % des élèves se spécialiseront dans les animaux de compagnie. Tous étudient néanmoins toutes les spécialités : faune sauvage, équidés, chirurgie, ophtalmologie… C’est ainsi que Tom, en quatrième année, se retrouve à traire une chèvre souffrant d’une mammite : « C’est dégueulasse ! », s’exclame-t-il.
Faire découvrir le réel de ces futurs vétos est ce qui a motivé le réalisateur, Hervé Corbière : « La série emprunte aux codes de la télé-réalité, mais ce n’est pas de la télé-réalité », expliquait-il lors du lancement de la série, le 8 janvier. Aussi a-t-il banni tout commentaire extérieur. Durant les intermèdes, la musique est plutôt jazzy, et seuls les étudiants s’expriment devant la caméra pour expliquer une phase de soin, faire part de leurs joies ou de leurs hésitations.
Comme dans toute série, on retrouve donc au fil des épisodes, les personnages principaux. Dans l’épisode 2, Alexandre (5e année) décrypte ainsi l’opération de la cataracte d’Elvis, petit chien « à risque » de 13 ans. Dans l’épisode 5, Jeanne (2e année) apparaît déterminée avant sa première palpation rectale d’une vache : comme 16,3 % d’étudiants, elle souhaite exercer ensuite en rural.
Au-delà de la « cible » affichée, découvrir les coulisses du métier de vétérinaire se révèle instructif et touchant pour toutes celles et tous ceux qui ont déjà dû faire soigner leur animal. Les élèves sont d’ailleurs formés à la gestion sensible des propriétaires. Ce qui n’est pas annexe dans un pays où 53 % des Français déclarent posséder un animal de compagnie.
A l’école des vétos, d’Hervé Corbière, disponibles sur France.tv (Fr., 6 x 26 min) et chaque dimanche à 12 h 55 sur France 3 Occitanie.
Catherine Pacary
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